mercredi 13 juillet 2011

Temptation


Rusted brandy in a diamond glass
Everything is made from dreams
Time is made from honey slow and sweet
Only the fools know what it means
Temptation, temptation, temptation
I can't resist
Well I know that she is made of smoke
But I've lost my way
He knows that I am broke
But I must pay him
Temptation, oh temptation, temptation, I can't resist
Dutch pink and Italian blue
He's there waiting for you
My will has disappeared
Now confusion is oh so clear
Temptation, temptation, temptation
I can't resist
Temptation, for love, temptation, temptation
I can't resist

(Tom Waits)

lundi 4 juillet 2011

Lectures (2)

Qui dit vacances dit lecture - enfin on va tenter avec les monstres. Au passage, je bénis l'inventeur du centre de loisirs.

Mes dernières découvertes BD :

Bastien Vivès a obtenu plusieurs prix, dont je crois pour Dans mes yeux, magnifique album très coloré où un garçon tombe amoureux d'une fille -oh banalité direz-vous. L’originalité tient dans le point de vue où nous place l'auteur : nous sommes le garçon, nous voyons le monde à travers ses yeux - donc on ne le voit jamais (le garçon).
Pour ceux qui connaissent, il y a Le goût du chlore aussi, mais j'ai moins aimé, trop froid, tout l'inverse du premier.



Belle transition non volontaire : Le bleu est une couleur chaude est un album que je n'ai pas choisi mais que j'ai réellement apprécié. Une jeune lycéenne tombe amoureuse d'une fille aux cheveux bleus, tous les émois de l'adolescence et de la découverte de la sexualité sont très bien retranscrits dans cet album aux tons gris-sépias (sauf les cheveux bleus de la fille). En plus ça se passe à Lille, dans les années 90, d'où personnellement une identification immédiate (homo ou hétéro, cette période là n'est pas franchement évidente).



Tamara Drewe, c'est un roman graphique dont est tiré le film du même nom (réalisé par Stephen Frears). J'ai aimé le film, mais j'ai adoré le bouquin - tiens d’ailleurs je vais le relire ce soir. Limite j'ai bien envie de me l'acheter en anglais... Un pur british delight. Fin différente de celle du film.



La série Les passagers du vent, dont je n'ai lu pour l'instant que les deux premiers tomes sur 5, est franchement dépaysante : 1780, Isa s'est vu voler son nom, son innocence, elle veut se venger... ça se passe en mer, à la fin du 2e tome elle part pour les Caraïbes mais apprend que son navire va participer au commerce triangulaire d'esclaves... Pas mal, ça change les idées.



Côté roman, ma mère m'a fait découvrir Linwood Barclay : Crains le pire, lu en deux jours, excellent, fait franchement penser à un Harlan Coben.



Une collègue m'a refilé le dernier Franck Thilliez (première fois que je lis cet auteur) : Gataca (titre pas terrible). J'adore les polars scientifiques, et là j'ai été servie : comment mélanger les théories de l'évolution à la criminologie, les connaissances sur la génétique, l'anthropologie... Fini en quelques jours, passionnant, et encore une fois la référence nordiste qui m'accroche (héroïne lilloise). Par contre le fond est quand même assez atroce, voire glauque, donc même si c'est un excellent romancier, pas sûr que je relirai un de ses bouquins.

Bilan mômes

Ayé ayé, l'année est finie pour mes deux zouaves. Petit bilan annuel.

Théophile a survécu à la petite section, même qu'il passe en moyenne. Ce n'était pas gagné au départ : il avait toujours refusé de tenir un feutre dans la main plus de 3 secondes, ne connaissait aucune chanson, et passait son temps à jouer seul ou à se battre avec son frère. J'appréhendais un peu. Au final :

- la tenue de l'outil scripteur laisse toujours à désirer, mais il part de loin donc ça va ;

- il s'est ENFIN mis à dessiner - enfin à grabouiller - et nous a même fait dernièrement un magnifique bonhomme patate :


(pour les esprits tordus : sous sa tête, c'est son cou)


- il a un peu de mal avec la reconnaissance des manifestations de la vie animale (non chéri, la maman du veau n'est pas la chèvre... il va aller faire un stage en Normandie) ;

- "manque d'autonomie, sollicite encore trop l'adulte" : ouais bon il a 4 ans hein ;

- il a des copains, enfin un à la fois, jamais le même (Raphaël c'est mon copain - le lendemain : Térence c'est mon copain mais Raphaël c'est PAS mon copain - le surlendemain : c'est Théotim mon copain - le sursurlendemain : retour à Raphaël etc) ;

- il saute, court, jette la balle, réalise un répertoire varié d'activités motrices (pour ça je ne me faisais pas de souci).

Bref ça va !

Octave, lui, a franchi la barrière du CP et au terme d'un suspense haletant - tu parles - passe en CE1. La mise aux devoirs a été dure en début d'année, mais à partir de la Toussaint c'est devenu la routine - même si on n'est pas encore très au point sur l'horaire, j'ai un peu trop tendance à m'en rappeler vers 20h30, au moment du coucher (et je n'ai pas l'excuse de rentrer tard... mère indigne, le retour). Enfin, il lit c'est l'essentiel, il compte jusque 9999 (la barrière psychologique du 10000 est pour l'instant un peu haute), il additionne, il soustrait... l'appréciation de la maîtresse est élogieuse, je dois dire que nous n'étions pas peu fiers :)

Valà pour la minute "mes zenfants sont merveilleux", savourez, ça n'arrive pas souvent.