Marmiton [edit]

Ayé j'ai trouvé un copain pour canaliser Octave le mercredi : son ptit nom, c'est Marmiton.

1er essai de cocuisining : la tarte à la banane.

Là comme ça, ça a l'air appétissant ! En tous cas, il y en a un qui a déjà goûté :


Je la garde pour le dessert tout à l'heure, là on va filer au MacDo... Journée light !

[edit : je confirme, elle est super bonne, même si on n'en mangerait pas 3 parts. Si vous en voulez grouillez-vous :
1. il en reste 1/3
2. les bananes noircissent un peu, dommage visuellement mais ça reste kré kré bon :P ]

Suspension

Grâce à Nath, dite Lilou la Peste, j'ai trouvé comment gérer mes deux bagarreurs : c'est là.

N'empêche, blague à part, je sature grave tellement y sont relous de la mort qui tue ces mioches. Pas moyen qu'ils jouent dans la paix, l'harmonie et le silence plus de 5 minutes (ou si je ne les entends plus, c'est qu'ils font des bêtises). Le jouet de l'autre est toujours mieux, on ne se prête rien on s'arrache les trucs des mains, on tape on pousse on mord et dernièrement on met le doigt dans l'oeil de l'autre, on dit non pour tout (d'ailleurs Théophile sait dire non, sait dire Oui-Oui, mais ne sait pas dire juste oui), on hurle pour entrer dans le bain, on hurle pour sortir du bain, on ne veut que maman mais on ne lui obéit pas...

Le seul truc rassurant, c'est qu'apparemment avec des filles, c'est pas mieux (pire ?) : ici.

Impossible n'est pas français

J'adore :D

Les jeunes mariés avaient 148 ans

... à eux deux.

La semaine dernière, je suis allée avec Octave à la fête donnée pour le mariage de ma grand-mère, avec son ami depuis quelque chose comme 12-13 ans.

C'était très émouvant, même si on n'a pas été à la mairie (ils s'étaient mariés officiellement en septembre).

Ambiance de la soirée :

Découvrez Patrick Sebastien!

Découvrez Die Flippers!

Découvrez Christian Gauchy!

C'était l'occasion de revoir aussi mes fringants grand-oncle et grand-tante de 76 ans, toujours aussi amoureux, ainsi qu'une petite flopée de cousins pas vus depuis une quinzaine d'années. A contempler certains cheveux gris ou leurs enfants de 17 ans, j'ai pris un bon coup de vieux dans la tronche.

L'occasion aussi de retrouver ce vieux sentiment d'être à côté de la plaque, pas dans l'ambiance, de me sentir différente et de sentir qu'ils le sentent, de ne pas appartenir à leur groupe, malgré tous les efforts faits ce soir là, des efforts que je ne prenais pas du tout la peine de faire à 15 ans. Ça s'est vu aussi à la chaise vide entre eux et moi, parmi plein d'autres détails.

Je suis très heureuse pour ma grand-mère, je suis contente d'avoir revu ma famille, j'ai passé une bonne soirée. Mais l'évidence est là : même si les souvenirs sont toujours beaux, je ne saurai plus jamais vivre là où j'ai passé mes 16 premières années.

En ce moment je suis très Picard

En attendant la bannière

Allez zyeuter par là.

Fantasme

J'avais oublié de vous en parler.
Ma semaine normande durant les dernières vacances a favorisé la résurgence d'un vieux fantasme :



Non, je ne rêve pas de coucher avec un paysan de 1909.

Mon fantasme qui revient de manière récurrente, et provoque accessoirement une bonne petite déprime à la où-vais-je-d'où-viens-je-dans-quel-état-j'erre, c'est un fantasme de Vie A La Campagne.

Ça me vient toujours d'un coup d'un seul. Je ressens alors le besoin viscéral de vivre dans un endroit où les villes s'appellent des villages et ne sont pas collés les uns aux autres, où la surface bâtie est plus de 10 fois inférieure à la surface naturelle, où il y a des fossés pleins de boue, où les vaches paissent tranquilles, où je pourrais avoir une maison avec un jardin sans que ça me coûte un rein, où les gens font du 2 de tension en bagnole, où il faut prendre sa voiture pour tout, où les œufs sortent directement des poules du poulailler du fond du jardin, où les mots "bronchiolite" "appartement" "transports en commun" sont inconnus, et où je ne galère pas comme une folle pour faire une vraie sortie nature sans une once de béton à proximité du collège.

C'est l'occasion pour mon SuperMâle de sévèrement se foutre de ma tronche. D'après môssieur, je ne serais pas capable de me passer de mon appart avec un balcon qui ne nécessite aucune tonte, de la supérette en bas de l'immeuble, des écoles/collège/lycée de la rue d'à côté nous évitant le recours à un transport scolaire durant les 18 années à venir, du RER qui nous amène direct à Paris et ses milliers de restos/cinés/concerts/théâtres/musées (d'ailleurs mon cher SM, ce serait bien qu'on en profite de temps en temps, non ?).

Je n'arrive pas à me décider : SuperMâle me connaîtrait-il mieux que moi-même ?

Bon, on a quand même prévu de retourner un jour en province. Et pas en ville hein, histoire d'avoir une vraie maison avec un vrai jardin, option petits oiseaux qui gazouillent. J'espère juste qu'on n'attendra pas la retraite. Surtout si elle doit se faire à 70 ans.

Joyeunanniv

Happy birthday à ma Moman, qui a fait sa cachotière et m'a posté des comm sous un pseudo sans même m'expliquer que c'était elle... Filouse va !

Vacances, etc

Ça y'est, j'ai enfin réuni un bon petit tas de courage pour poster un truc qui, tout inintéressant qu'il soit, a pour mérite de tenir pour le moins la route (et la vague attention de votre oeil morne et blasé de blogueur invétéré).

Récit de mes vacances (de sale fonctionnaire de prof, oui je sais) :





























- First, nous nous rendîmes, ma progéniture et mon humble personne, dans le merveilleux pays de Normandie, où la vache paisse avec bonheur dans l'herbe mouillée. Et mouillée, elle l'était véritablement. En profondeur même. Jusqu'au xylème et au phloème. Donc les enfants ont beaucoup pu s'ébattre entre le salon, les chambres et la cuisine. Bien au chaud, mais j'avoue que mes tympans en ont quelque peu souffert. Et que quoiqu'elle en dise, ma moman, qui s'est fait opérer il y a quelques semaines, a accusé un peu le coup là. Va-t-elle nous réinviter un jour à rester une semaine dans son pimpant et habituellement paisible foyer ? Mystère.


- Then, nous allâmes aussi deux jours en Bretagne, rendre visite à ma coupine Mél et à son gnominou, qui a bien bien grandi. Gnominou a pu découvrir les joies d'une fratrie de mecs, entre trois hurlements pour savoir qui va prendre LA voiture rouge Cars radiocommandée (alors qu'il y avait un coffre avec au moins 15 véhicules divers et variés dans la même pièce). Du coup je me demande si notre visite n'a pas quelque peu douché les (éventuelles, n'effrayons pas Yannou) envies de grande famille de Mél. Enfin y'a quand même des bons côtés, comme les économies d'eau qu'on peut faire en donnant un bain pour 3 :


En tous cas ça m'a fait rudement plaisir de revoir Mél, Yann et Eliott, et en plus vous savez quoi ? On se revoit dans moins d'un mois pour leur big crémaillère. C'est pas beau ça ??

- Finally, nous rentrâmes pour les trois derniers jours dans notre home chéri. 3 jours quasi seule avec les garçons, SuperMâle étant en déplacement. C'était bien. Sisi, vraiment. Disons que j'ai bien apprécié ces 3 jours, entre les cris, les morsures et les câlins, mais que je n'étais pas mécontente de reprendre les cours. Quoique, avec les élèves que j'ai eu jeudi matin... bon bref.


Bilan des vacances :
- Kilomètres : 850
- Nuits coupées par des dents qui poussent et/ou des pipis à faire d'urgence : 8 (au moins)
- Grasses matinées : 1 (le dernier jour, merci les enfants, mais du coup j'étais au radar jeudi matin)
- Panaris : 1, pour Théophile, pas beau à voir :(
- Hurlements : des milliers
- Cours construits : 0
- Copies corrigées : 56 (sur 223), entre 21h et minuit la veille de la rentrée

Promis

Promis c'est la dernière fois que je poste avec juste un morceau hurlé dans la voiture ;)

D'ici la fin de la semaine, un vrai post, juré craché.