vendredi 31 juillet 2009

Yes !


Je pars en vacances demain, yes !

Si vous êtes sage, à mon retour je vous raconterai comment Valérie Damidot a sauvé mon couple.

Bises et bonnes vacances ! Ou pas.

mercredi 22 juillet 2009

Les hommes fous


Faut que je vous parle d'une série que je regarde en ce moment et qui me fascine au plus haut point : Mad Men, qui passe sur Canal (pour changer tiens).

Si vous avez cliqué sur le lien, vous savez déjà plein de choses, entre autres que ma traduction mise en titre, c'est n'importe quoi.

J'ai mis longtemps à déterminer ce qui est est si prenant dans cette série, qui a été primée plein de fois mais qui franchement n'a pas une action très très palpitante.

D'abord, ça se passe dans les années 60 à New York, et la reconstitution est incroyablement bien foutue, à la fois sophistiquée et hyper-réaliste - enfin, autant que je puisse en juger, ma connaissance des années 60 étant tout sauf empirique. Les fringues et les coiffures sont particulièrement savoureuses, quoique là ça va encore :


Toutes ces fleurs, c'est carrément le style de ma grand-mère :) Elle est née en 1934. Bien vu donc.

Dès le 1er épisode, le ton est donné : tout le monde fume comme un sapeur, et dans l'agence de pub tous les hommes sont blancs, machos et ont un bureau de créatif ou de commercial. Le premier problème de nos publicitaires : comment continuer les campagnes de pub des cigarettes Lucky Strike alors qu'on n'a même plus le droit de dire qu'elles sont bonnes pour la santé, c'est trop nul !?

Dans l'agence, toutes les femmes sont secrétaires et rêvent de se marier pour s'occuper de leur maison. En attendant elles se laisssent tripoter par leurs supérieurs, hihihi c'est trop rigolo ! On ne sait jamais, si il y en a un qui me remarque je pourrais me marier ! La plus gradée est chef des secrétaires et c'est la bombe de l'agence, car elle a des formes plus que généreuses :

Cette idée n'est pas pour me déplaire ;)

Une femme enceinte se prend un pti cocktail en tirant sur sa clope, les enfants jouent avec des sacs plastiques sur la tête et se baladent comme ils veulent dans la voiture - d'ailleurs au premier accident ils voltigent sous la banquette, leur mère un peu sonnée mais pas paniquée ne voyant pas ses enfants lance un gentillet "ça va les gosses ?". Rien ne vaut une bonne raclée (même donnée par le voisin) pour éduquer un enfant, et quand on fait un pique-nique super sympa au soleil on laisse tous les déchets sur l'herbe en partant.

Tout ça semble anecdotique, mais je ne peux pas m'empêcher d'être hyper choquée dès que je vois un détail de ce genre - pourtant il n'y a pas grand chose qui m'impressionne, surtout à la télé. A chaque fois je me fais la réflexion qu'en 45 ans la société a vraiment radicalement changé. On s'en doutait vous me direz, mais là c'est visuellement démontré ! Notre monde est plus tolérant, plus diversifié, plus clean, plus sécurisé, mais aussi sécuritaire, aseptisé, et l'enfant y est devenu roi.

Autre truc, et là j'ai mis plus de temps à comprendre ce qui fait l'atmosphère à la fois prenante et lente de la série, où l'histoire s'étire sur plusieurs semaines entre chaque épisode, sans rebondissements spectaculaires : il n'y a pas de musique, sauf dans les 30 dernières secondes de l'épisode. L'ambiance en est rendue tellement réaliste que ça semble étrange, le comble.

Tout cela n'est que mon humble avis, d'autres en parlent bien mieux que moi, avec extraits vidéos, notamment ici. (Commencer par le bas de la page si vous n'avez jamais vu cette série !).

En streaming de bonne qualité , si ça vous intéresse :)

Deux trois trucs

... ont changé sur mon blog, j'aime bien mes ptis poissons, vous pouvez même les nourrir en cliquant sur l'image :)

Sinon j'ai perdu mon compteur, si quelqu'un peut m'indiquer pliz comment en caser un nouveau dans mon code html, j'ai tenté 15000 combinaisons mais pas moyen !

Alors comme ça on veut faire sa maligne qui relooke son blog pour faire une tite surprise à ses cops quand elles reviendront de vacances, hein !

samedi 18 juillet 2009

Transmutation

Cette année, j'aurai 30 ans. Depuis quelques semaines, je sens que c'est le début de la fin.

J'en veux pour preuve un certain nombre de faits :

- je ne supporte plus le lait. 29 ans 1/2 à savourer un énorme bol de lait au cacao chaque matin, et du jour au lendemain, par un beau matin de juin 2009 : l'écoeurement. J'étais pourtant passée à l'écrémé depuis peu. Je suis au thé maintenant, une vraie honte pour toute nordiste qui se respecte.

- je n'arrive plus à lire. Plus envie. Enfin surtout, pas moyen de trouver un bouquin dont le résumé de 4e de couverture m'intéresse un tant soit peu. Rappelons qu'avant d'avoir des enfants, je dévorais facile 5 à 10 romans par mois, certes le rythme avait grandement diminué avec l'arrivée des monstres, mais au moins l'été je me rattrapais le plus possible. Là non.

- je m'aigris, avec une apostrophe hélas. Quand je suis avec les enfants, j'ai l'impression de passer mon temps à crier, et qu'eux cherchent encore un nouveau truc pour m'exaspérer. Je rêve des moments où je pourrai faire des trucs SEULE, même juste aller acheter une éponge grattante à l'épicerie d'en bas. Dire qu'avant j'étais zen, c'était même mon mot d'ordre, mon mantra, ma marque de fabrique.

- je me pose des questions sur le couple, ce qui fait sa durabilité, comment assurer la pérennité des sentiments, blablabla. Paske l'air de rien, ça va faire 10 ans qu'on est ensemble, je vais avoir 30 ans, et tout ça sent fortement la fin de cycle. Alors comment relancer la machine pour les 10 prochaines années ? Peut-on considérer que quand le sexe va, tout va ? Ou le quotidien finit-il toujours par affadir les sentiments ? Comment être à la fois parents, amants, amoureux et professionnellement satisfaits ?
Où vais-je ?
D'où viens-je ?
Dans quelle étagère ?

vendredi 17 juillet 2009

Au vert

Je blogue un peu histoire de satisfaire Dame Emy, qui comme moi n'a pas l'air d'être déjà partie en vacances... Je parie qu'elle a comme moi un homme doté de la honteuse tare de ne pas être prof. Me trompe-je gente dame ?

Je viens de refaire la déco, mais le doute m'assaille : ce vert n'est-il point trop vert ? Je m'en voudrais de causer des rétinites aigües à la foule de mes lecteurs adorés...

Et hop, un post pour ne rien dire, ça c'est fait.

vendredi 3 juillet 2009

?!



Les mots clés de Google Analytics sont une source inépuisable de... de quoi en fait ?

jeudi 2 juillet 2009

Brevétude

Mardi et mercredi se sont déroulées les épreuves du DNB - Diplôme National du Brevet, bande d'incultes. Afin de veiller au bon déroulement des épreuves de nos charmants chérubins, ma très chère direction planifia les surveillances des profs, et avertit que certains surveilleraient tout, qu'ils aient cours ou pas normalement la 1/2 journée dite. Pour cela, elle puisa dans son vivier usuel de bonnes poires qui râlent pas trop : moi entre autres.

Ce fut... comment exprimer cela... merveilleux ? enrichissant ? chiantissime ?

Déjà, il y a plusieurs niveaux de surveillance :

- suppléant : le plus cool mais le plus risqué. Si aucun prof n'est absent, tu dois rester là aucazou mais tu glandouilles en salle des profs, tu surfes sur le net, tu te fais bronzer, tranquille quoi. Si un vil collègue est sournoisement absent, là par contre tu te tapes sa surveillance de salle, et t'es vénère, voir plus loin pour plus de détails.

- surveillant de couloir : pas mal. Tu es comme ton nom l'indique dans le couloir, avec ta petite table et ta petite chaise, tu ne dois pas bouger sauf en cas de malaise d'un élève ou d'un prof, mais plus couramment tu remplaces de temps en temps 5 minutes un surveillant de salle qui a une urgence pipi/café/clope. Entre temps, tu lis Voici ou Science et Vie tranquillou.

- surveillant de salle : GE-NIAL. Tu as l'extrême responsabilité de donner les consignes pour l'épreuve : sortez votre convoc, votre carte d'identité, complétez l'entête de vos copies et... attendez les sujets. Grand moment de solitude des deux profs qui attendent les sujets face à des élèves à l'oeil morne et aux aisselles moites - oui pasqu'il faisait un peu chaud quand même. Une fois les convocs ramassées, les sujets distribués, le derrière posé sur la chaise... ben rien. Les élèves planchent et de toutes façons ne peuvent pas sortir avant une heure. Tu tentes une patrouille dans les rangs, RAS. Tu essayes de discuter par mimiques discrètes et plissements d'yeux avec ton collègue posté à l'autre bout de la salle, mais celui-ci a la digestion lente et les paupières lourdes. Tu prends une feuille de brouillon et notes tes courses. Puis tu détailles les posters de la salle, les petits tags dans les coins, tu es fasciné 10 minutes par le mouvement des rideaux, quand soudain : action ! Un doigt se lève. Un verre d'eau siouplé ! Tu saisis à bras le corps ce moment intense où tu as l'occasion de servir à quelque chose, et bénis le gosier desséché de cet innocent. Las, ce moment passe vite, et te revoilà sur ta chaise. D'autres brefs moments extrêmes auront lieu, une copie siouplé, y'est quelle heure siouplé, et les intermèdes te sembleront de plus en plus longs. Tu pries pour que nombreux soient ceux qui partent au bout d'une heure, et c'est le cas, youpi ! Mais il en reste toujours au moins un, un chieur, LE chieur qui prend tout son temps, lit et relit, calcule et recalcule, franchement il abuse là, même toi t'aurais fini cette épreuve les doigts dans le nez en 1h30 maxi, l'est un peu con ou quoi, et là tu te rappelles qu'il est juste en train d'appliquer les conseils que ses profs lui ont donné, et tu te dis merde, et pi vala.

Bon, si vous avez eu le courage de tout lire (certainement parce que comme moi vous n'aviez rien d'autre à faire que de bloguer), vous avez certainement compris quelle place j'aime le moins. Non ? Je continue alors ?

Non.

Bon, sinon...

C'est les vacaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaances !!! Yaahouuuu !!