vendredi 26 octobre 2007

Court-circuit


Pour court-circuiter une personne très très malveillante qui voudrait publier des photos de moi avec mes anciennes lunettes du lycée, voici les pires lunettes que j'aie jamais porté... ça va rappeler des souvenirs à quelques uns :)

En prime, une photo de moi, mais profitez-en bande de veinards, il n'y en aura plus d'autre.

jeudi 25 octobre 2007

Bad

Non non, ne vous inquiétez pas, je ne vais pas en rajouter une couche (haha) sur le Blog Action Day.

Aujourd'hui, je vous parle de la méchanceté, ou plus précisément, de la colère, et ce n'est pas la même chose, nous le verrons dans cet exposé. Aujourd'hui les enfants, on va parler de ce que j'appelerais sans avoir peur des néologismes et des anglicismes : la baditude.

Pour les (rares) lecteurs de ce blog m'ayant connue dans ma douce jeunesse, celle d'il y a 10-15 ans, celle des merveilleuses années lycée (ça nous rajeunit pas ma bonne dame), ces rares personnes donc, ont certainement le souvenir d'une jeune fille cachée derrière ses lunettes, ses grands pulls et ses jeans, plutôt discrète, toujours fourrée avec les mêmes 3 copines (tiens où elles sont passées celles-là ?), jamais un mot plus haut que l'autre, bref, une vraie carpette à lunettes. Et un véritable appât à pétasses en mal de bouc émissaire. En résumé, une pauvre nana adepte de la dos-ronditude, autrement appelée autruchitude ou encore dans quelques coins reculés de France : la tufaispitiéitude.

Cet état d'esprit digne d'une larve me provenait certainement d'un certain tempérament faiblard, et d'une éducation qui, toute bonne (voire excellente, merci papa, merci maman) fut-elle, ne contenait pas le mode d'emploi pour ne pas se laisser se marcher sur les pieds ou se rebeller contre l'iniquité ou plus simplement la connerie des autres. Trop de politesse en somme (un exemple, quand un serveur au resto me souhaite "bon appétit", il m'arrive souvent de lui répondre "vous aussi", par réflexe). Et puis, se fâcher avec quelqu'un, c'est ne pas/plus être aimé de lui. Consternant.

Depuis peu, cependant, je me sens changer, et je sens monter en moi la baditude refoulée depuis 27 ans aux tréfonds de moi-même. Serait-ce dû à la maternité ? A mes nouvelles responsabilités de maman ? A l'âge (pfff, bientôt 30 ans) ? En tout cas, depuis le début de l'année, au boulot, je ressens un monstrueux ras-le-bol devant les marques d'irrespect dont font preuve certains, au boulot ou dans la vie de tous les jours, et de plus en plus j'ose le dire.

Ceci n'a rien à voir avec les élèves. L'autorité et le respect des élèves, ça se gagne, ça se travaille, c'est à moi de bosser pour y arriver. Mais quand une nana au garage se met à m'engueuler parce qu'apparemment "il fallait appeler l'assurance avant de prendre rdv pour les photos suite au sinistre de votre véhicule, merde, faut apprendre à se prendre en charge, c'est pas mon boulot, moi quand mon mari est mort c'est moi qui ai dû appeler les pompes funèbres et tout organiser toute seule", je me sens en droit de me mettre en colère, et oui j'ai appelé l'assurance, maintenant appelez-les et mettez vous d'accord, moi aussi je peux dire merde, et désolée pour votre mari mais je ne vois pas ce qu'il vient faire dans cette discussion (au moins 30 minutes d'engueulade). Quand le stagiaire de physique-chimie se permet trop de choses, je me sens en droit d'être dégueu et de m'engueuler avec. Quand la cpe m'aboie dessus (c'est très efficace avec les élèves, mais pas avec les profs), je me sens en droit d'être en colère et de lui dire ce que je pense. Quand la nana de la loge me hurle dessus et m'insulte car j'ai eu le malheur d'arriver un quart d'heure avant son début de service (ben oui y'a grève, je me suis levée à 5h pour finalement ne pas avoir de bouchon, deg), je me sens en droit de hurler à mon tour et d'écrire une lettre bien salée au principal.

Et vous savez quoi ? J'ai appris quelque chose : ce n'est pas parce qu'on s'engeule avec quelqu'un que ce quelqu'un vous déteste ensuite. La nana du garage a été tout sucre et miel quand j'y suis retournée quelques jours après pour chercher ma voiture (faut dire que j'y suis allée avec Octave, elle a craqué). Le stagiaire de physique-chimie est resté sympa, voire très sympa, et a même décidé de ne plus prendre ma salle (alleluia !), et ne cesse de me dire qu'il admire ma matière et ma démarche expérimentale (c'est zarb comme plan drague, non ?). La cpe me parle normalement. Pour la nana de la loge, une bonne discute devant le principal, on vide son sac, on reconnaît les torts partagés, on s'excuse et on se serre la main. Depuis, nickel.

Et pi, j'ajouterais qu'un peu de baditude dans le couple, ça ne fait pas de mal non plus. Encore mieux, après l'engueulade, la réconciliation est toujours très... agréable O:-)

mardi 23 octobre 2007

C'est officiel

Théophile est un termite :


La vraie info, c'est qu'il se met debout depuis hier :)

Ô fierté maternelle, tu es ma plus fidèle amie...

samedi 20 octobre 2007

Le couple

"Le couple, c'est essayer de résoudre ensemble des problèmes que l'on n'aurait pas si on était seuls."

mercredi 17 octobre 2007

Corrections

En quoi consiste la respiration ?
"La respiration consiste à respirer".
Certes.

Donnez une définition simple de la trachée des Insectes.
"La trachée et comme un énorme tube vue au microscope on dirée des arbre ou des branche qui te vienne de plus en plus petit"
"la tranchée et un tuio pui pérmé à l'Insectes de réspiré"

Interprétez le graphique.
"... J'andédi que le hamster a relâché du CO2"
Aide : il a voulu écrire "j'en déduis que..."

Analysez l'expérience.
"On mai le hamster dans un backe en plastique avec dans un bole de l'eau de chaux on lesse le hamster 15 min dans le backe. (...) On resore la 1ère expérience l'eau est troubée. (...) Conclusion le hamster regette du dioxigène."
Tout ça pour en arriver à une conclusion fausse...

"c'est t'un poisson"

Sur ce, je vais me coucher, j'ai ma dose.
Au fait, toutes ces citations proviennent d'une seule classe. Imaginez les 7 autres.

lundi 15 octobre 2007

Lien absolutely free

Pour lire/parler encore écologie,
allez chez ma super krokro bonne coupine !

Hey mais c'est aujourd'hui le blog action day ! [edit inside]



Zut, j'ai rien préparé...

Bon alors, ne pas trier ses déchets c'est pas bien, et le monde serait plus beau si tout le monde était gentil et si il y avait la paix dans le monde.

Quoi ?

Rmmmphf, bon ça va. Alors, je pourrais vous parler des ptis gestes à faire au quotidien pour préserver la planète !

Comment ça c'est battu et rebattu ?

Bon, bon, je me presse le citron... Sachant qu'il me reste 10 minutes avant d'aller chercher mes mouflets, ça va être chaud !

J'ai ! Mon sujet sera : "être maman et préserver la planète". Rhooo, ça va être chou :)

Je vais vous parler d'un truc qui va faire hurler pas mal de monde, parce que ça a l'air dégueu comme ça, pas hygiénique, et tout et tout, j'ai nommé "la couche lavable".

Aaargh, 7 minutes.

Alors, une couche jetable, style Pamtruc ou Huggiho :
- c'est plein de produits chimiques, de plastoc et ça pue avant même d'être mise
- on en achète pendant 2 ans 1/2 voire 3-4 ans pour les pas propres la nuit, du coup on jette par les fenêtres facilement plus de 1000-1500 euros
- une fois pleine, ça pue encore plus, et l'odeur devient carrément immonde si on ne jette pas sa poubelle de couches dans les 24h
- une couche jetée dans la nature met des centaines d'années à se biodégrader
- et pi faut penser aux pauvres trieurs d'ordures ménagères qui doivent y aller au masque à gaz (je crois que c'est le pire métier du monde, si quelqu'un trouve pire qu'il me le signale)

Une couche lavable :
- c'est carrément joli, avec plein de couleurs et tout et tout
- ça sent bon avant d'être mise, puisque vous lavez ça avec votre lessive parfumée
- ça absorbe presque aussi bien qu'une couche jetable, et je vous vois venir : y'a des papiers spéciaux pour recup le caca (puisqu'il faut le nommer) et mettre le tout dans les toilettes

L'inconvénient, ben oui quand même : faut faire 2-3 lessives en + dans la semaine, et sef aire un peu de place dans la salle de bain pour l'entretien et l'hygiène des couches.
A signaler qu'en Allemagne, Angleterre et USA, c'est très répandu, il y a même des services de retrait des couches à domicile, lavage et retour des couches, ce qui retire l'inconvénient majeur.

[edit] J'ai oublié l'autre inconvénient : il faut acheter les couches lavables, à raison de 10 à 20 euros pièce, et il en faut au moins 15 pour une taille (sachant que grosso modo il y a 3-4 tailles). Pas mal quand même, MAIS on peut louer des lots, acheter d'occaz, et surtout revendre d'occaz (sisi y'a des nanas qui se revendent des couches, z'avez qu'à taper "couche lavable" dans ebay, vous verrez). Essayez un peu de revendre une couche jetable usagée d'occaz, allez chiche.

Je ne donne pas de leçon, j'avoue même avoir utilisé les lavables pour O. quand j'étais à la maison la première année, mais depuis que j'ai repris le boulot je n'y arrive plus, je suis déjà noyée sous les lessives... Mais je crois que j'étais at home, je m'y remettrais, d'autant plus que T. me fait des érythèmes fessiers affreux, et les lavables sont plus douces pour ces soucis là.

Bon je file là, j'ai rempli mon quota ;-)

dimanche 14 octobre 2007

Fierté maternelle

Mon fils n'est pas une lumière quand il s'agit de faire l'artiste. D'où mon léger agaçement à la cantoche quand les collègues comparent les prouesses picturales de leur progéniture ("ohlala Louisette - 4 ans - est très forte en graphisme, ses dessins sont MAGNIFIQUES" "oh mon Léonce - 2 ans - ne se débrouille pas mal non plus, tiens pas plus tard qu'hier il m'a dessiné une patate").

Grosso modo, le mien est plus fortiche en art abstrait :



Ces derniers temps, il s'est pris de passion pour un animal :


Vous le reconnaissez bien sûr.





Non ?






Bon, une petite aide :
Eh oui, vous avez deviné, il s'agit d'un improbable croisement entre un éléphant et un myriapode.
Enfin pour lui, c'est un éléphant.

Et puis ce midi, il m'a fait ça, en 3 minutes :


Hallucinée, je lui demande si il sait ce qu'il a dessiné. Et voilà qu'il m'explique cela :
Dois-je remercier le ciel pour avoir enseigné à mon fils à dessiner un shadok ? Plus terre-à-terrement, je pense envoyer un gros paquet de mercis à ma belle-soeur et à mon frangin pour avoir délié l'imagination et le génie pictural de mon fils en lui offrant ceci :

La ressemblance est frappante, n'est-ce pas ?

Je vous laisse, toute à ma fierté (comment je vais me la péter à la cantoche demain !).

vendredi 12 octobre 2007

Paix, Amour et Bazooka


Le prof de sciences de la vie et de la terre est une espèce très sympathique. En effet :

- il/elle (plus souvent elle d'ailleurs), elle donc porte le jean à fleurs roses et les converses usées avec classe.

- elle se fait facilement surnommer "Cool Peace and Love" par ses élèves (hein Jo).

- elle a une réputation d'amie des bêtes, grâce à ses splendides élevages de poissons, escargots et gerbilles, ainsi qu'à ses plantes en pot qui donnent une allure de forêt vierge à sa salle (bon y'a encore du boulot pour en arriver là, en ce qui me concerne).

- elle se fait souvent remarquer en salle des profs, voire est soupçonnée du pire :

Ce matin (avec un air dégoûté) :
- Qu'est-ce que tu nous amènes encore ?
(sous-titrage : après les têtes de poisson qui puent et les limaces dans un bocal ?)
- Euh, non là c'est juste des plantes d'aquarium.

(Soulagement évident)


Mais parfois, la prof de la science de la vie et de la terre s'énerve, ce qui a tendance à faire jaser dans la salle des profs (z'avez déjà vu une tomate en colère ? on vient de la croiser, c'est la prof de svt).

Qu'est-ce qui fait sortir son bazooka à la prof de svt ? C'est le stagiaire de physique-chimie.

Alors là je vous vois venir. Vous allez me parler de rivalité entre disciplines scientifiques, conflit d'influence et chasse gardée. Eh bien même pas. Je ne nie pas que si vous me demandez si j'aimais la physique-chimie à l'école, je vous répondrai par une vive négation. Et l'inverse est vrai pour de nombreux collègues de physique-chimie. Non, là c'est juste une histoire de personne. Allez je me défoule. Le stagiaire de physique-chimie :

- a plus de 40 ans, donc n'allez pas m'accuser de m'attaquer à un petit jeune. A 40 ans, on sait respecter l'espace des collègues ;

- a besoin d'avoir un bureau nickel pour faire cours, donc vire systématiquement les affaires des autres collègues ;

- a osé déplacer mon aquarium pour utiliser le charriot à roulettes sur lequel il était posé. Pas grave ? SI C'EST GRAVE !
1. j'étais en train de le nettoyer, j'ai juste fait une pause pour manger et quand je suis revenue il avait tout viré et mis son ordi et son vidéoprojecteur sur le charriot
2. si ce putain d'aquarium est sur un charriot à roulettes, c'est que j'ai des problèmes de dos, et que déplacer un aquarium rempli d'eau c'est pas de la tarte
3. il ne m'a même pas aidée à remettre mon aquarium en place, bien que je lui ait expliqué le point n°2 ci-dessus

- n'en est pas à son premier coup du genre : microscopes mis de côté car cassés, remis en place par ses soins avec les autres dans le placard car il n'avait pas de place dans le labo / livres, posters qu'il prend à sa collègue de physique sans lui en parler...

- se plaint aux autres collègues (d'histoire-géo notamment, pourquoi eux ?) qu'on lui laisse des bureaux en bordel ;

- et à mon sens ce qui est le pire, pour lui surtout : n'est pas discret, genre vient se plaindre à moi à voix forte d'une élève en citant son nom alors que je suis en train de discuter avec d'autres
élèves (c'est ça qui a amorcé ma rage, l'aquarium étant la goutte de trop)

Alors, 10 minutes avant son cours, j'ai tout débranché son matos, remis mon aquarium en place et me suis engueulée avec. Un vrai coup de pute, mais très assumé.

Moralité : peace and love peut-etre, mais faut pas toucher à l'aquarium du prof de svt.

mercredi 10 octobre 2007

Le jour de l'action du blog

Rendez-vous le 15 octobre pour papoter environnement !
Comment ça, j'ai pas bien traduit le titre ???

lundi 8 octobre 2007

A papattes


Je ne résiste pas à vous montrer ça :)

Nouyok, Nouyok


Ce petit air sera peut-être tout ce que je connaîtrai jamais de New York.

Eh oui, nous nous étions décidés, ENFIN, notre voyage de noces se passera à new York ! A nous Broadway, les taxis jaunes et le Birdland Jazz Club ! Je m'étais renseignée sur les prix, les dates, les passeports... OK c'est prohibitif, mais avec l'argent récolté du mariage + quelques petites économies, ça passait. Juste, mais ça passait.

Fallait pas rêver. Je viens de recevoir mon appel de charges de copro, avec en prime l'appel pour les travaux en bas de chez moi (le fameux marteau-piqueur, si vous avez suivi). Allez, 2000 euros dans la tronche ! De quoi vous lessiver jusque Noël.

Hey, 2 minutes là ! Je relis mon papelard, et reste perplexe. J'ai l'impression qu'il y a une erreur. Palpitations, espoir fou de voir un jour la grande dame moche au flambeau...

Fébrile coup de fil à la gestionnaire : répondeur. Garce ! Vérification sur le compte en ligne : hourra hourra ! une partie de la somme qu'ils me réclament a déjà été payée en septembre ! Damned ! Ils vont m'entendre au syndic. J'ai risqué la crise cardiaque, ou au minimum la dépression.

Voilà donc un post pour rien, plein de points d'exclamation. M'en fous, je le laisse. J'en profite pour faire un appel au bon plan, soit pour la Grosse Pomme, soit pour une destination plus européenne, un peu ensoleillée mais avec activité culturelle sous le pied. Ce sera tout, merci.

Si quand même. Mon autre rêve serait de visiter la Réunion, histoire de crapahuter sur le Piton de la Fournaise (à force de bassiner mes élèves avec ce volcan, ça me donne envie d'aller le renifler de près). Si vous avez un plan par là, je prends :)

samedi 6 octobre 2007

Coup de blouse

Vendredi, ça n'allait pas du tout. Trop de fatigue c'est certain, trop de susceptibilité vis-à-vis des collègues, trop d'inflexibilité vis-à-vis des élèves. Au volant de ma voiture, je craquais en rentrant chez moi. Par un étrange dédoublement de personnalité, tout en étant au quatrième dessous, je réfléchissais à la manière dont j'exprimerais cela sur mon blog. La bloggitude, vecteur thérapeutique ? Est-ce rassurant, triste, ou effrayant ?

C'est un enchaînement de hasards qui vous a permis d'échapper à un flot de pathos vendredi après-midi. C'est une coupure d'électricité, qui m'empêcha d'utiliser mon ordi. C'est un livre emprunté le weekend précédent, qui traînait sur la table du salon. Le narrateur, frappé par le pire des handicaps, raconte sa vie avec lucidité, humour, parfois cynisme, sans jamais larmoyer. C'est un mot doux par sms. C'est un coup de fil d'une amie, juste pour papoter.

Cela m'arrivera encore bien des fois de voir tout en noir, cela fait longtemps que je me suis autodiagnostiquée comme étant profondément cyclothymique. J'espère que ces jours-là vous saurez encore m'aider à relativiser, sans le vouloir forcément, juste en étant là. Et j'espère, amies, amour, pouvoir un jour vous aider en retour.



NB : ce n'est pas un flot de pathos mais un flot d'eau de rose ! A choisir, qu'auriez-vous préféré ? Pour le pathos tapez 1, pour l'eau de rose tapez 2.


NB bis : on a battu les Blacks, yes !


NB ter : bonne nuit et bon weekend les filles :)

mercredi 3 octobre 2007

Zzzzzen de rire

Faudra vraiment que je vous raconte une séance de yoga un de ces jours.

Pour ce soir, sachez juste que ça commence, tous allongés, par "... vous sentez vos oreilles tomber sur le sol..." et que ça se termine, tous allongés, par "inspir, gros orteil... expir, nombril... inspir, gros orteil... expir, nombril".

J'ai eu du mal à ne pas péter de rire sur la fin. C'est mon instant détente de la semaine.

Touche pas à mon ADN

Parce que c'est important, parce qu'on se dirige vers une société qui me fait peur, signez la pétition de Charlie Hebdo.

Evènement astronomique



Environ une fois tous les mille ans, un phénomène rare se produit.

Une fois tous les mille ans, la MI entre en conjonction avec la PI.



Mais qu'est-ce que la PI (Prof Indigne) ?

La PI :

- adore ses élèves, surtout quand elle est en congé de maternité.

- aime terroriser ses petits 6e avec des phrases du type : "si j'en vois un seul jeter ne serait-ce qu'un bref coup d'oeil sur les côtés pendant le contrôle, c'est moins quatre". Elle le dit aussi aux autres classes, mais là ça ne marche plus.

- sort ses têtes de poisson à disséquer 24h à l'avance pour les décongeler, les trouve encore congelées 1h avant le TP, les met dans l'eau chaude pour accélérer le processus, ce qui permet en les sortant de l'eau d'embaumer tout l'étage d'un doux effluve de barbaque crevée. Et ce qui met en condition la classe qui vient juste après et qui a un contrôle.

- fait croire à ses élèves qu'il est hors de question de passer la vidéo prévue puisqu'ils sont insupportables, alors qu'en fait elle a oublié la vidéo chez elle.

- fait croire à ses élèves que comme ils sont entrés n'importe comment et en chahutant dans la salle, le travail prévu sera ramassé et noté (ce qu'elle avait prévu de faire de toute façon).

- râle, vocifère, enrage au moindre pet de travers de ses élèves, et se retrouve la voix cassée le lendemain (bien fait).



Bon, en vrai, je ne suis pas sûre que ce phénomène de conjonction soit si rare.