samedi 6 octobre 2007

Coup de blouse

Vendredi, ça n'allait pas du tout. Trop de fatigue c'est certain, trop de susceptibilité vis-à-vis des collègues, trop d'inflexibilité vis-à-vis des élèves. Au volant de ma voiture, je craquais en rentrant chez moi. Par un étrange dédoublement de personnalité, tout en étant au quatrième dessous, je réfléchissais à la manière dont j'exprimerais cela sur mon blog. La bloggitude, vecteur thérapeutique ? Est-ce rassurant, triste, ou effrayant ?

C'est un enchaînement de hasards qui vous a permis d'échapper à un flot de pathos vendredi après-midi. C'est une coupure d'électricité, qui m'empêcha d'utiliser mon ordi. C'est un livre emprunté le weekend précédent, qui traînait sur la table du salon. Le narrateur, frappé par le pire des handicaps, raconte sa vie avec lucidité, humour, parfois cynisme, sans jamais larmoyer. C'est un mot doux par sms. C'est un coup de fil d'une amie, juste pour papoter.

Cela m'arrivera encore bien des fois de voir tout en noir, cela fait longtemps que je me suis autodiagnostiquée comme étant profondément cyclothymique. J'espère que ces jours-là vous saurez encore m'aider à relativiser, sans le vouloir forcément, juste en étant là. Et j'espère, amies, amour, pouvoir un jour vous aider en retour.



NB : ce n'est pas un flot de pathos mais un flot d'eau de rose ! A choisir, qu'auriez-vous préféré ? Pour le pathos tapez 1, pour l'eau de rose tapez 2.


NB bis : on a battu les Blacks, yes !


NB ter : bonne nuit et bon weekend les filles :)

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